La vice-présidente des Etats-Unis Kamala Harris s'est récemment rendue au Guatemala dans le cadre de sa première visite à l'étranger en tant que vice-présidente. Il s’agissait, pour Mme Harris, de discuter des causes profondes de la migration irrégulière vers les États-Unis en provenance d'Amérique centrale en vue de s'attaquer aux facteurs qui poussent les gens à quitter leur pays d'origine, notamment les catastrophes naturelles, l'insécurité alimentaire, la faim et la crise climatique.
La vice-présidente Harris a souligné la nécessité de donner aux gens un sentiment d'espoir. « Chacun de nos gouvernements doit donner aux gens le sentiment que l'aide est en route pour leur faire savoir qu'ils sont vus, qu'ils sont entendus, que nous voyons leurs capacités, mais nous comprenons également leurs défis et leur besoin de soutien et de ressources dont tout être humain a besoin pour pouvoir survivre encore moins prospérer », a-t-elle déclaré.
La vice-présidente Harris et le président guatémaltèque Alejandro Giammettei ont discuté de la manière dont les États-Unis et le Guatemala pourraient renforcer leur coopération pour lutter contre le trafic de drogues illicites, le trafic d'êtres humains et le trafic transfrontalier. "Nos pays ont collaboré sur ces questions, et nous allons créer un groupe de travail sur le trafic et la traite des êtres humains qui travaillera avec les forces de l'ordre locales pour mettre fin à ces crimes", a annoncé la vice-présidente Harris.
Les deux dirigeants ont également examiné les causes profondes de la migration irrégulière, en particulier le manque d'opportunités économiques pour de nombreuses personnes au Guatemala, y compris, mais sans s'y limiter, le manque d'opportunités pour les jeunes, principalement les femmes et les filles autochtones. En réponse, les États-Unis lanceront une initiative pour autonomiser les jeunes femmes et accroître les opportunités éducatives et économiques pour elles.
« Nous investirons également dans l'agro-industrie et le logement abordable et soutiendrons les entrepreneurs », a déclaré la vice-présidente Harris.
Les États-Unis sont particulièrement attachés aux efforts de lutte contre la corruption au Guatemala et à la promotion d'un système judiciaire indépendant, a déclaré la vice-présidente Harris, ajoutant : « Les États-Unis vont créer un groupe de travail anti-corruption, le premier du genre. Notre ministère de la Justice, notre département du Trésor et notre département d'État travailleront ensemble pour mener des enquêtes et former les forces de l'ordre locales à mener les leurs. »
« Le but de notre travail est d'aider les Guatémaltèques à retrouver l'espoir chez eux », a souligné la vice-présidente Harris.
L'espoir est en route, a déclaré le vice-président Harris. « Les actions que nous menons ensemble amélioreront la vie des Guatémaltèques », atténuant le besoin de fuir leur foyer, a-t-elle assuré.