Dans la déclaration d’indépendance, les fondateurs des Etats Unis ont défini les droits inaliénables comme incluant « la vie, la liberté, et la recherche du bonheur. » Ces droits sont considérés comme « inhérents à toutes les personnes et, en gros, ce que nous voulons dire par droits humains », a dit Peter Berkowitz, directeur du Personnel chargé de la planification politique au département d’Etat.
Ces droits ne protègent pas seulement les Américains à l’intérieur, mais forment la base morale de la politique étrangère américaine, a dit M. Berkowitz :
“Nous avons pris l’obligation de les défendre en 1948, lorsque nous avons dirigé l’effort des Nations Unies pour faire adopter la Déclaration universelle des droits de l’homme. Des présidents des deux partis politiques ont défendu les droits de l'Homme. Et les engagements fondateurs de l’Amérique impliquent le respect de la dignité inhérente à tous les êtres humains. »
Il y a un an, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo a convoqué une réunion de la Commission sur les droits inaliénables avec un mandat spécifique, a dit le directeur Berkowitz :
“ Le secrétaire d’Etat Pompeo a demandé aux membres de la Commission d’enquêter, d’ancrer à nouveau l’indéniable engagement de l’Amérique pour les droits humains dans la politique étrangère, dans les documents fondateurs – la Déclaration d’indépendance et la Constitution des Etats-Unis - dans la tradition constitutionnelle américaine, et aussi pour nous aider à comprendre l’indéniable engagement des Etats-Unis vis-à-vis des droits humains, à la lumière de la Déclaration universelle des droits humains que nous avons signée en 1948. »
Les droits inaliénables affectent directement les relations des Etats-Unis avec les autres pays, a dit le directeur Berkowitz :
“Nous le voyons, par exemple, lorsque le secrétaire d’Etat a répété les condamnations de l’emprisonnement des musulmans ouighours dans les camps de concentration chinois. Nous l’avons vu dans les années 1980, lorsque Ronald Reagan a défendu les droits humains des dissidents que l’Union soviétique avait cruellement emprisonnés dans ses goulags. Nous l’entendons lorsque l’administration s’attaque à la République islamique d’Iran qui réprime aussi ses propres citoyens. »
Bien que « les droits humains ne constituent certainement pas la totalité de la politique étrangère américaine, » a souligné le directeur Berkowitz, ils sont « une composante essentielle, une partie clé de la politique étrangère américaine. »